La rentrée des enfants me fait toujours monter des larmes. De joie !
Toute cette liberté retrouvée, cette année je vais être la meilleure des coachs, je vais les aider à prendre de l’avance sur leur curriculum, à avoir toujours les meilleures notes.
Tel fut mon mantra jusqu’à l’année dernière.
Notre atterrissage dans le système scolaire française fut quelque peu chaotique. Passer d’un enseignement Anglo saxon ou les compétences sociales et émotionnelles sont constamment encouragées au système français ou la seule valorisation passe par les notes fut difficile pour tout le monde.

J’ai accumulé les frustrations, rumine ma colère et failli devenir une vraie française fidèle à sa réputation « râleuse éternelle et arrogante » ; Pour le bien être de toute la famille, il fallait que je me ressaisisse pour commencer l’année scolaire sous des auspices plus optimistes et constructifs. Cette année je m’équipe :
1. Le Stéthoscope
Pour être un coach efficace, il faut savoir écouter. Et d’abord s’écouter, afin de retrouver un état de calme qui nous permette de partager notre tranquillité, pas de réagir aux émotions de nos enfants. Facile ? non ! simple ? oui.
C’est commencer par pratiquer ce que l’on prêche à notre progéniture. Apprendre à reconnaitre nos émotions, à les écouter. Savoir accepter ses limites, reconnaitre que « là maintenant tout de suite je ne suis pas capable de te donner toute mon attention mais dans 10 minutes oui ».
Comment ? en scannant nos tensions, nos émotions. Et en pratiquant de simples techniques de recentrage par la respiration pour revenir au calme en activant notre système nerveux parasympathique. Alors les idées sont de nouveau claires, et on peut écouter avec attention.
2. La boussole
La nôtre ; Pas celle de l’école, pas celle des copines et encore moins celle de nos parents. Celle qui va nous confirmer que nous sommes dans la bonne direction. J’ai un seul objectif pour ma collégienne cette année : qu’elle retrouve son esprit de curiosité et son envie d’apprendre. Peu importe si on prend des chemins de campagne pour y arriver, tant que la direction est la bonne. L’histoire se doit d’être passionnante et les cours de géométrie sont plus intéressants quand on en voit l’utilité. Alors pourquoi pas un petit stage d’une journée chez un architecte ? Ça nous fera du bien à tous de redécouvrir un enseignement inspirant, plus intimidant.

3. Le papier cadeau
Parce que pour réussir, on doit se sentir aimé, remarque et entendu. Ca vaut pour le coach qui se doit de cultiver son bien être mental et physique pour donner le meilleur de lui-même. Ca vaut évidemment pour nos enfants, et la note ne doit plus être le seul critère de réussite. Célébrons les fois ou ils sont sortis de leur zone de confort : quand ils ont enfin pose leurs limites a leurs amis, quand ils ont osé demander au prof de ré-expliquer, chaque fois qu’ils ont fait preuve de résilience. Les notes suivront, j’en suis persuadée. Tant qu’on les considère comme un indicateur, pas un but.
4. Les tasses à matcha
Cette année sera celle des communautés réelles.

Créer des groupes de parents avec les mêmes idéaux, les mêmes visions pour leur famille, et partager nos compétences. « It takes a village » : créons le plus optimiste, résilient et surtout plus confiant que les précédents.
Je suis fan de macha latte, mais j’offre aussi le café ! A très bientôt et excellente rentrée à tous !
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